L'endroit où se trouve aujourd'hui le musée du cratère de Hooge, en plein sur la ligne de front, a été d'une importance capitale pendant les quatre années de la guerre mondiale. Ce n'est pas pour rien que cet endroit a été "le plus chaud du monde" d'octobre 1914 à septembre 1918.
L'explosion dévastatrice d'une mine le 19 juillet 1915 s'est traduite symboliquement par un grand cercle blanc au cimetière de Hooge Crater, que l'on saisit vraiment aujourd'hui, surtout depuis les hauteurs.
The Front Eye vise à relier tous ces éléments et à établir un lien entre le musée, le paysage et le cimetière. Pour ce faire, il utilise un point de vue unique et inédit dans le musée : la chapelle de reconstruction de Hooge. La grande rosace de cette chapelle patrimoniale permet de voir les collines 60 et 62, le cimetière de Hooge Crater, le Kemmelberg et le saillant d'Ypres.
La plateforme se déballe avec les histoires des soldats qui ont été enterrés ici, 5 jetons avec chacun leur histoire et des objets personnels. Vous visitez leurs tombes, plongez dans leur histoire et découvrez leurs médailles ou d'autres objets personnels. Les cimetières disparus jouent également un rôle central dans cette nouvelle exposition. Il y avait trois cimetières français et trois cimetières allemands à Hooge et sur la route de Menin, qui ont tous disparu ou ont été nettoyés. Des photographies et des plans uniques font revivre cette histoire oubliée.
The Front Eye vous apporte la réponse à la question de savoir pourquoi ces collines ont fait l'objet de combats pendant 4 ans, pourquoi les petites différences de hauteur étaient si importantes, pourquoi le cratère de Hooge a joué un si grand rôle stratégique. Et ce, à l'endroit même où tout s'est passé.
Ce projet unique a vu le jour en partie grâce à Tourisme Flandre et à la Province de Flandre occidentale. Dans le cadre de LANDSCAPES, le nouveau thème de la Première Guerre mondiale en 2023-2024.